1. " Les égyptiennes immortelles "
Ô femmes éternelles
! Si belles et dangereuses... Qui tenez dans vos mains le destin des humains... Scorpion ou bien lionne vous montrez le chemin Pour ceux qui s'en éloignent gare à la dévoreuse |
Isis, la souveraine dans
le ciel étoilé Nous montre que les dieux peuvent être bienveillants Une femme tient sur ses genoux un tout petit enfant Tout proche d'Orion, Sirius s'est immortalisée... |
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Mais
qui entendrait donc cette voix venue du ciel Qui appelle tous les hommes à être plus tolérants C'était me direz-vous : il y a plus de trois mille ans Vaut mieux croire maintenant au monde matériel |
Car trop d'hommes
comptent ici-bas sans le spirituel Un tien vaut mieux que deux, prend-le et tu l'auras Les cimetières sont remplis de ceux qui ne croyaient pas Mais les âmes des justes sont restées éternelles. |
La déesse Scorpion Selket
Les 2 déesses Isis et Hathor
Sekhmet - fille de Rê
Trésor de Toutankhamon Deux symboles de la spiritualité égyptienne Temple de Ptah à Karnak
Extrait de l'Hymne à la déesse Hathor-Nekhbet
(D'après M. Alliot le culte d'Horus à Edfou) |
Sacre du pharaon
Ptolémée VI (-181) Ramsès
II dans son temple d'Abou Simbel entouré
par les deux déesses Nekhbet et Oudjyt du Dieu Amon et de Mout sa parèdre.
L'Egypte concevait la vie des dieux à la manière de celle des hommes, même Amon le Maître des dieux le Un, l'Unique, l'inaccessible, celui qui forme un corps unique avec Atoum, Rê et Ptah avait l'esprit de famille puisqu'il avait pour compagne la dangereuse déesse lionne Mout, qui était elle-même la mère du petit dieu Khonsou.
Sur ce dessin de Roselini pris en 1820 on peut un instant rêver à ces centaines de temples qui ont jalonné les deux royaumes sur quatre mille ans, riches en couleurs, en symboles et en couvertures d'or et d'argent, là se côtoyaient homme et femmes lesquelles prenaient une large part dans la religion égyptienne jusqu'au rang de Grande Prêtresse d'Amon.
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